Mercredi dernier, l’heure était au dialogue serein et aux échanges instructifs entre les Ittihadis de Meknès en présence du membre du Bureau politique de l’USFP Abdelhadi Khairat.
Bien entendu, il n’était pas question que des questions concernant le parti mais également de la situation dans le pays à la lumière des derniers développements. Avec le franc parler qu’on lui connaît Khairat a invité l’assistance à réfléchir sur le choix porté sur certains porte feuilles par le parti majoritaire. Etre à la tête du gouvernement et éviter les ministères de l’Emploi, de l’Enseignement, de la Santé, Jeunesse et Sport et Habitat pour ne garder que des départements de moindre importance ne peut être gratuit.
« Notre combat actuel concerne la contribution à la mise en application de la Constitution. Le gouvernement actuel n’a jusqu’alors rien servi de consistant pour qu’il ait droit à une opposition conséquente. Il est pour ainsi dire hors sujet ». Les maladresses cumulées par le chef de gouvernement n’ont pas été mises à l’occasion et surtout pour ce qui du trop malheureux commentaire qu’il a commis au lendemain de la marche de la dignité. Les technocrates ont en eu pour leur grade, Khairat dit ne pas comprendre l’opportunité de les mêler à la gestion des affaires publiques. Ajoutant que contrairement aux ministres partisans, un technocrate n’est pas tenu de rendre des comptes à l’issue de son mandat et de citer au passage le cas insolite de l’actuel ministre de l’Agriculture qui est contre toute logique et éthique politique s’est débarrassé de sa veste partisane pour porter celle que lui proposait le gouvernement. Et dire que la loi interdit le nomadisme parlementaire.
Concernant ce qu’a fait l’USFP, Khaïrat à rappeler les grands chantiers lancés par le gouvernement d’alternance.
Fornitore/Fonte : K.M., Libération